Nos actualités santé
L’ostéoarthrite, quand les articulations sont en feu !
L’ostéoarthrite (OA), communément nommée arthrose, est la forme la plus courante des maladies articulaires. Elle peut atteindre toutes les articulations, mais touche principalement les genoux, les vertèbres, les mains et les hanches. C’est une maladie chronique, douloureuse qui peut devenir invalidante. Nos explications. Reconnaitre l’ostéoarthrite L’ostéoarthrite résulte de plusieurs facteurs, mais principalement de l’usure des cartilages. Lorsque ces derniers sont érodés, les deux os qui forment l’articulation entrent en contact direct, expliquant les raideurs et les douleurs d’intensité et de durée variables. Cela explique également la réduction, voire la perte de mobilité des articulations. Parfois, l’articulation est le siège d’une inflammation de la membrane qui tapisse l’intérieur de l’articulation : en plus de la douleur, elle gonfle et devient rouge. Dans certains cas, il peut y avoir un épanchement qui est une accumulation de liquide dans la cavité articulaire.
Le syndrome des jambes sans repos, vous connaissez ?
La maladie de Willis-Ekbom, que l’on connait plus sous l’appellation syndrome des jambes sans repos, est une maladie chronique qui affecte jusqu’à 10% de la population. Les personnes qui en souffrent se plaignent de sensations désagréables dans les jambes, les obligeant à les bouger pour les soulager. Comme les gènes sont surtout nocturnes, la maladie perturbe le sommeil, et c’est ainsi que ce syndrome est à juste titre classé comme un trouble du sommeil. Des explications. Comprendre le syndrome des jambes sans repos Le syndrome des jambes sans repos, ou SJSR, aussi connu sous le nom d’impatiences, est une cause de trouble du sommeil. Ses symptômes - démangeaison, fourmillements, sensation de décharge électrique plus ou moins douloureuse, picotements, ruissellement ou de brûlure – des membres inférieurs s’accompagnent d’un besoin impérieux de les bouger pour les soulager ou en partie. Ces symptômes surviennent lorsque les membres sont au repos (au lit, dans un fauteuil, au spectacle…) et/ou la nuit durant le sommeil. On le nomme alors impatiences isolées ou syndrome des jambes sans repos (SJSR).
Prévenir les maladies cardio-vasculaires
Je préviens le risque de maladies cardiovasculaires Les maladies cardiovasculaires regroupent plusieurs troubles qui affectent le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles sont la première cause de mortalité dans le monde, en seconde place après les cancers en France. Les chiffres sont alarmants : 400 décès par jour en 2021. Un chiffre qui s’alourdit, car ces maladies touchent toutes les tranches d’âge : jeunes, adolescents, adultes, séniors, femmes, hommes. Heureusement, nous pouvons agir au quotidien pour les prévenir. Maladies cardiovasculaires dites-vous ? Mais c’est quoi ?
Comment mieux vivre avec un côlon irritable ?
Cela fait un moment que vous ne comprenez rien à ce qui vous arrive. Non seulement vous souffrez fréquemment de maux de ventre, sans raison apparente et votre transit intestinal n’en fait qu’à sa tête. Vous n’avez pourtant pas consommé de mets suspects ni changé votre régime alimentaire. Vous vous posez alors mille questions. Et si vous souffriez du syndrome du côlon irritable, nommé actuellement colopathie fonctionnelle ? Mais qu'est-ce qui rend mon côlon irritable ? Déjà, rassurez-vous : la colopathie fonctionnelle ou côlon irritable est une maladie, certes chronique, mais bénigne. Elle est gênante parce qu’elle peut perturber votre quotidien. C’est plus un trouble fonctionnel intestinal qu’une maladie qui va nécessiter une adaptation de l’hygiène de vie et de l’alimentation.
La fibromyalgie, une souffrance invisible, mais invalidante
Non ! La douleur des personnes atteintes de fibromyalgie n’est pas que dans leur tête. Cette maladie, longtemps considérée comme psychosomatique, est reconnue comme une véritable pathologie douloureuse et chronique, regroupant une centaine de symptômes. Un syndrome qui concerne 2% de la population. Lumière sur cette maladie « invisible », qui est encore mystérieuse. Invention du malade pour attirer l’attention ou souffrance réelle ? Même si les examens effectués ne mettent en évidence aucune anomalie biologique, les souffrances de la personne atteinte de fibromyalgie sont réelles : des douleurs diffuses, intenses, permanentes et chroniques, avec des poussées plus intenses. Elles s’accompagnent de fatigue inexpliquée, dès le matin, aggravée par l’effort. Des troubles du sommeil sont également présents, avec un sommeil jugé non réparateur. A cela peuvent s’ajouter d’autres symptômes associés différemment : troubles digestifs, troubles de l’articulé dentaire avec douleurs des mâchoires, anomalies urinaires, bouche sèche, jambes sans repos avec des crampes nocturnes, troubles de la concentration et de la mémoire… une liste non exhaustive, mais dans tous les cas, la triade « douleur, fatigue, troubles du sommeil » est un signe essentiel.
Lombalgie ? Mieux vaut prévenir que guérir !
Une douleur dans le bas du dos vous fait souffrir le martyr au moindre mouvement ? C’est ce que l’on nomme communément lombalgie, lumbago ou encore tour de reins. C’est la douleur du dos la plus fréquente qui peut toucher toute tranche d’âge. Normal, puisque c’est la partie du dos qui est la plus sollicitée au quotidien. Heureusement, ce n’est pas une fatalité ! Pourquoi je souffre de lombalgie ? La zone lombaire soutient une grande partie du poids du corps. C’est aussi la zone qui est au centre de nombreux mouvements. Les vertèbres lombaires, au nombre de 5, sont donc très sollicitées. Mais cela est insuffisant pour expliquer la survenue d’une lombalgie. En effet, la présence d’un disque entre chaque vertèbre de l’ensemble du rachis amortit les pressions provoquées par les mouvements, une partie du poids du corps et la pesanteur. Et des muscles profonds les soutiennent et amortissent également les pressions sur les disques.
Fatigué(e) ? Et si c’était une anémie ?
Fatiguée ? Et si c’était une anémie ? Cela fait un petit moment que vous ressentez une fatigue. Vous avez fait le plein de vitamines, même pris un congé pour vous reposé, mais rien n’y fait. La fatigue vous colle à la peau. Il vous arrive même parfois d’avoir le tournis. Et si une anémie en était la cause ? Cette affection, qui selon l’OMS, qui touche plus de 25% de la population mondiale mérite que l’on s’y intéresse un peu plus, pour mieux la comprendre et ainsi la prévenir. Qu’entend-on par anémie ?
Le stress
À l’heure où les plus jeunes ont fait leur rentrée scolaire, alors que les vacances estivales prennent fin, petits et grands se retrouvent confrontés au stress, cet état bien connu de tous, majoritairement perçu comme négatif. Mais qu’est-ce que le stress ? Comment agit-il sur notre organisme ? Et surtout, à quoi sert-il ? Autant de questions qu’il est bon de se poser pour pouvoir le prendre en charge avec justesse. Car si le stress n’est pas à bannir, il est important de savoir le gérer, et ne pas le laisser s’installer de manière chronique.
Turista ou diarrhée du voyageur, des moyens simples de prévention
La turista, ou la diarrhée du voyageur, est une gastro-entérite bénigne mais non moins handicapante. C’est une diarrhée aiguë qui, comme son nom l’indique, affecte les voyageurs en provenance de pays à haut niveau d’hygiène dans des pays où celle-ci y est inférieure. La turista affecte notamment 25 à 60% des personnes voyageant dans les pays tropicaux. En cause ? Différents germes, mais principalement des bactéries. Des gestes simples permettent cependant de prévenir cette infection pour profiter pleinement de votre voyage. Où et comment attrape-t-on la turista ? La turista est une infection contagieuse. C’est une diarrhée aiguë du voyageur causée principalement par des bactéries : E. Coli, shigelles, salmonelles, yersinias, campylobacters, etc. Ces bactéries sont transmises à l’homme de plusieurs façons : eau, glaçons ou aliments contaminés, notamment les aliments crus ou peu cuits, les fruits et légumes non pelés, mais aussi les viandes et les poissons servis tièdes. Les mouches et les mains sales véhiculent ces bactéries.
Le diabète, en quoi ça me concerne ?
Le glucose est un carburant majeur de nos cellules. Cette petite molécule, à l’origine même d’une contraction musculaire, ou du bon fonctionnement de nos neurones est pourtant directement associée au diagnostic du diabète sucré. Et pour cause, pour être utilisable, il est essentiel que le glucose passe de notre sang à nos cellules. Passage qui, chez une personne diabétique, se fait mal, très mal voire plus du tout. Deux types de diabète sont principalement rencontrés : le diabète de type I, ou diabète insulino-dépendant (10% des cas de diabète), et le diabète de type 2, qui représente la majorité des cas de diabètes (90%).
La sclérose en plaques, une maladie handicapante
La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie auto-immune qui touche le système nerveux central. Elle représente un enjeu de santé publique, car c’est la deuxième cause de handicap acquis chez les adultes jeunes en France. En 2022, le nombre de personnes atteintes de cette maladie était estimé à 100.000, avec une majorité de femmes qui représente les 75%. Mais comment la sclérose en plaques se manifeste-t-elle et peut-on en guérir ? Nous vous donnons des éléments de réponse. Comment la sclérose en plaque survient-elle ? La sclérose en plaques est une maladie auto-immune : elle résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire. Ce dernier s’attaque aux constituants normaux de l’organisme. C’est une maladie chronique et inflammatoire qui affecte le système nerveux central. Elle provoque la destruction progressive de la gaine protectrice des neurones (cellules nerveuses) : la myéline. C’est cette destruction qui se présente par des plaques inflammatoires le long des synapses, la zone située entre deux neurones qui assure la transmission des informations de l'une à l'autre qui ne peut plus se faire. C’est cette coupure de transmission, la conduction d’influx nerveux, entre le cerveau et les organes périphériques, qui sera à l’origine des différents symptômes de la maladie. La destruction de la myéline aboutit aussi à la dégénérescence des neurones.
La sieste, une pause qui nous veut du bien
Une habitude à reprendre ! Alors que demander, voire obliger, les tout-petits à faire une sieste au quotidien nous paraît normal, plus on grandit, moins nous en faisons. Cela est perçu comme de la paresse, à plus forte raison si nous avons le malheur de nous assoupir un moment sur notre lieu de travail. Et pourtant, les études menées un peu partout dans le monde démontrent des bienfaits insoupçonnés de ce sommeil diurne. Alors, pourquoi ne pas faire comme les petits et réinstaurer ce rituel au quotidien sans culpabilité ? Pourquoi faire la sieste ?